La biodiversité, c’est l’ensemble du vivant, des espèces, des écosystèmes.
C’est la diversité et la richesse des interactions qui les lient, C’est aussi le cadre essentiel au fonctionnement de nos activités humaines.
Pourtant, elle est aujourd’hui détruite à un rythme sans précédent : artificialisation des sols, fragmentation des habitats, pollution, surexploitation des ressources, changement climatique ou encore espèces exotiques invasives contribuent à un déclin généralisé et rapide.
Cette situation critique a un impact direct sur les entreprises
La crise de la biodiversité n’est pas seulement un enjeu environnemental. C’est également un sujet économique, stratégique et opérationnel de premier plan. Au travers de leurs activités, les entreprises ont un impact sur la biodiversité, mais elles en dépendent tout autant. Sans pollinisation, sans sols fertiles, sans cycles naturels fonctionnels, de nombreux secteurs ne pourraient tout simplement pas exister.
Ces bénéfices que nous offre le vivant porte un nom : les services écosystémiques. Ils se répartissent en 4 catégories :

Les services de soutien
Formation des sols, cycle de la matière et de l’eau, …

Les service de régulation
Pollinisation, qualité de l’air et de l’eau, régulation du climat,…

Les services d’approvisionnement
Eau, matières animales et végétales, …

Les services culturels
Bien-être, esthétique, liens sociaux, …
Reconnaître l’importance essentielle de ces services, c’est reconnaître que la biodiversité n’est pas qu’un décor, mais la source d’un capital naturel indispensable à la résilience et à la robustesse des organisations.
La biodiversité est aujourd’hui peu intégrée à la feuille de route des entreprises
Malgré une prise de conscience croissante, les constats actuels sont préoccupants :
- La biodiversité est souvent perçue comme un sujet complexe, difficile à traduire en actions opérationnelles,
- Les dépendances et risques sont méconnus,
- Les actions se concentrent sur des démarches ponctuelles (plantations, nichoirs, …) sans vision globale,
- La biodiversité est perçue comme un enjeu très secondaire par rapport au climat, alors même que les deux crises s’alimentent mutuellement.